Les critères de fin de traitement orthodontique sont en pleine évolution, en fonction de la modification de la demande de nos patients, notamment au niveau esthétique.
L’esthétique est-elle réellement un critère de finition ? Normalement non, un traitement orthodontique vise à améliorer avant tout la fonction, comportant une occlusion de qualité à la fois statique et dynamique sur un support parodontal en bon état, sans caries, sans résorptions radiculaires ! et en ayant traité (grâce à la chirurgie !) les problèmes squelettiques.
Les critères de finition sont donc toujours squelettiques, alvéolo-dentaires, occlusaux, neuro-musculaires, parodontaux et « esthétiques ». Cette demande esthétique de nos patients correspond à l’augmentation du nombre de patients adultes dans nos cabinets et à l’évolution de notre société, où l’esthétique a pris une importance considérable.
Il est nous est d’autant plus possible de satisfaire à tous ces critères que nous disposons de moyens nouveaux : ancrages grâce au mini-vis ou aux mini-plaques, chirurgie orthognathique, etc.
En nous appuyant sur un grand nombre de cas, avec pour certains jusqu’à vingt ans de recul, nous essaierons de tirer des enseignements sur cette évolution, en n’oubliant jamais que notre rôle premier est d’optimiser la fonction.
La 3e molaire en développement (M3) :
> Quel rôle dans l’instabilité post-ODF ?
> Quelles attitude ou précautions adopter ?
> Quelle responsabilité pour l’orthodontiste ?
L’avulsion des M3 (sans symptôme ni pathologie détectables) est encore très largement prescrite par les professionnels de l’odontologie. Cette prescription est communément faite à titre prophylactique pour éviter les possibles risques ou conséquences d’une inclusion et, plus souvent, pour éviter les (présumés) effets préjudiciables de l’évolution de ces dents sur la qualité des résultats orthodontiques ou la stabilité des dentures.
Toutefois, le fardeau de la preuve fait défaut, et l’utilité de ce geste de prévention est aujourd’hui remise en cause dans de nombreuses situations.
Contact
- Dr Charlotte Eurin – secrétaire SBR Ile-de-France
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